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Bergamini aurait voté au féminin...

L'ambassadeur de l'Union européenne en Tunisie a donné hier, jeudi 7 Mars, une réception à l'occasion de la Journée internationale des droits des femmes, à laquelle il a convié un parterre de la société civile et d'acteurs politiques et culturels, dont un grand nombre de femmes.

Prenant la parole pour souhaiter, au non de l'UE, du sien et de celui de son épouse, Patrice Bergamini en a profité pour rappeler «les miracles réussis par la Tunisie, grâce notamment aux femmes et ce depuis la création de Carthage par la reine Didon».

Insistant sur l'émancipation de la femme tunisienne, il a dit qu'elle représentait un facteur de progrès social, économique et politique et que s'il est un pays capable de faire bouger davantage les lignes en faveur d'une égalité totale hommes-femmes dans le monde Arabe, c'est bien la Tunisie. «C'est là un combat permanent que l'UE soutiendra toujours», a-t-il déclaré.

Il a toutefois déploré que les cas des multiples formes de violence contre la femme aient doublé en 2018, par rapport à 2017, soulignant qu'il restait encore à faire pour lutter efficacement contre ce fléau.

Enfin, se félicitant d'avoir perçu davantage de conviction que d'ambition chez la femme tunisienne engagée dans l'action politique, l'ambassadeur a clos son allocution de bienvenue en affirmant que s'il était tunisien appelé à voter en 2019, il donnerait sa voix à des femmes aux législatives et, pourquoi pas, à la présidentielle. Une première chef de d'État Arabe ne peut émerger que de la Tunisie.